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Reportage TEBEO - britani

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Reportage TEBEO

Divers 1
Réflexions suite à l’émission de TEBEO du Jeudi 29 septembre 2016 sur l’énigme du grand menhir

Les signes sur la stèle de la Table des Marchands sont  comparés à des crosses, ‘’des armes de chasseurs’’ ou ‘’des armes de guerriers ‘’ : toujours ce côté violent prêté à nos Anciens ; et la spiritualité dans tout ça ? Nos Anciens n’en avaient pas ?...
 Ces signes en forme de crosses représentent le Dieu EL, (le Dieu de la Bible), signes représentés  aussi dans une main du pharaon (ici Toutânkhamon, fils d’Akhénaton qui était monothéiste et privilégiait le culte du disque solaire –comme nos Anciens des millénaires avant lui ! -)
(une flagelle dans l’autre) ; il ne faut pas oublier que nous sommes ici dans un lieu sacré.
Concernant  la magnifique demie stèle dans la table des marchands, Il est fort possible que nous n’en voyions que la moitié, l’autre moitié en demie-amande la complèterait pour en faire une mandorella, une mandorle, qui, pour nos Anciens, représentait le lieu de passage entre notre monde et le monde de l’au-delà, passage emprunté par la Paraclet (paraklétos, le consolateur, voir dans la Bible, Jean 14 :16 et 16 :7) avocat zélé des hommes auprès du Dieu El,  Paraclet remplacé plus tard par le Christ. Cette mandorle se voit souvent sur des vitraux, des tableaux religieux ou œuvres d’art représentant le Christ. Nous retrouvons donc un symbolisme normal, malheureusement absent des explications des scientifiques.
Donc jamais d’approche spirituelle pour expliquer le pourquoi et le comment : il y a 7000 ans, nos Anciens avaient une très forte implication dans le spirituel et cette spiritualité doit forcément se retrouver dans leur art (rupestre, mobilier ou autre) ;  les peuples n’étaient et ne sont jamais plus dynamiques, imaginatifs, spontanés et respectueux que face au spirituel ; alors tenter d’expliquer les signes sur les menhirs, dolmens et stèles sans aucune approche spirituelle, amène bien sûr dans un mur et permet toutes les imaginations  possibles,  et ainsi ces recherches n’avancent pas et n’expliquent rien de plus que ce qui est dans les livres depuis toujours. Ce rapprochement avec le spirituel est pourtant fait par les scientifiques pour les autres Civilisations (grecques, romaines…) mais pas pour nos habitants de la Bretagne néolithique.
Plus loin dans le reportage, on compare des gravures à des haches (encore la violence), ou des cachalots, ( toujours ce côté matériel, visuel) hors ce sont des  araires, stylisées, des instruments utilisés en Mésopotamie depuis le quatrième millénaire avant JC, instrument sans réservoir de semences, avec un soc pointu ou conique ou rectangulaire, chargés de fendre la terre, de l’ouvrir, de la ‘’blesser’’,  pour semer le blé nourrissant, blé comparé à l’homme (voir livre I et II), l’épi de blé ayant, de tout temps et dans toutes les Civilisations,  été le symbole de la croissance, la prospérité, la fécondité, et donc  associé à la vie de l’homme (voir notre livre I). Ces araires, comme les nombreuses haches votives retrouvées en groupe près ou dans les tumulus ou dans des champs, représentaient donc l’homme dans sa divinité, comme le divin blé, et étaient aussi un moyen de s’excuser de blesser la terre.
il faudrait donc se pencher sérieusement sur la symbolique spirituelle de notre peuple, mais comme tout a disparu (ou presque), ça reste très difficile, surtout si on ne veut pas remettre en question les anciennes ‘’croyances scientifiques’’ et repartir sur de nouvelles bases ;  il ne reste plus que les explications de l’Oncle dans nos livres, mais un amateur peut-il donner une explication à ce que les scientifiques, avec toutes leurs études et recherches ne peuvent expliquer ? Peut-il détenir la vérité, ou même une partie ? Le pot de terre contre le pot de fer.
Dans la même veine, les chercheurs voient dans les animaux avec de longues cornes, des caprins, hors ce sont des taureaux, dont la vénération et les représentations datent de nombreux millénaires. Dans le reportage, Monsieur Cassen dit en montrant les cornes d’une des représentations du « caprin », ‘’…deux pseudos crosses en opposition… », pourquoi pas des cornes ? Quand vous regardez la représentation du Dieu Apis de la mythologie égyptienne, les cornes sont bien visibles, et on peut les comparer aux deux symboles se trouvant entre les cornes de Apis représenté, par exemple, dans le temple de Ptah à Memphis. Apis est le Dieu de la fertilité, de la puissance sexuelle, de la force physique, le symbolisme même du taureau, la représentation exacte de la partie terrestre de l’homme (que l’on dépose dans la tombe, lui ou ses cendres). Ce symbolisme, cette représentation du taureau,   date des peintures rupestres jusqu’a l’époque romaine.
(grotte de Lascaux)
Aux 8 minutes 30 du reportage, nous voyons le grand menhir de Locmariaquer reconstitué (vraiment un beau travail) numériquement ; on y voit très bien représentés : une crosse (Dieu), un (ou une) araire (le divin blé, la vie terrestre de l’homme), de nouveau une crosse (Dieu), puis deux taureaux (la puissance et la force de l’homme terrestre), et donc, ces signes dans leur ensemble, résument l’homme complet, dans sa partie céleste et sa partie terrestre dédiées à Dieu, au Dieu El. Ce site de Locmariaquer était s’en doute un site d’une extrême importance, un site probablement dédié aux affaires spirituelles comme terrestres (politique, économique, sociétales), selon les époques, un temple. Ne pas oublier que les druides, plus exactement les Dawider (les deux hauteurs, vraie dénomination) étaient des conseillers du céleste (du spirituel…) et du terrestre (politique, sociétal,…), et œuvraient dans des temples ou des lieux sacrés, comme a pu l’être, hautement, Locmariaquer. Le grand menhir a été détruit après qu’un évènement d’une grande importance (vu la taille du menhir) ce soit produit, il représentait cet évènement, et n’avait donc plus de raison d’être.
Plus loin dans le reportage, on parle de « hache » en jade. Comme nous l’avons appris à l’école, nos ‘’ancêtres les Gaulois’’ n’étaient pas très avancés techniquement et intellectuellement, et adoraient des dieux païens et même, sacrifiaient des êtres humains !!! C’étaient bien des rustres, et autres fariboles ! (Ces préjugés sont entrain de changer avec les nouvelles découvertes et des scientifiques à l’esprit plus ouvert). Pour revenir à ces haches de jade, on a retrouvé ce matériaux uniquement dans les Alpes ; on pensait qu’il venait de bien plus loin jusqu’à cette découverte. Ramon Fabregas Valcarce, archéologue de l’université de Saint-Jacques de Compostelle, en parlant d’une hache en jade nous dit  ‘’Cette hache… son origine pétrographique et sa géologie indiquent qu’elle vient des Alpes, mais sa forme laisse à penser qu’elle a été manufacturée et transformée en Bretagne française, et son dernier voyage, peut-être par voie maritime, la conduite à Villa Pédré en Galice, le lieu de sa découverte ; c’est pourquoi, on peut très certainement faire l’hypothèse d’une voie maritime entre les hommes du néolithique breton et celui du nord ouest de la péninsule Ibérique. » Il y a de cela 7000 ans ! Ce peuple, notre peuple, étaient donc très en avance sur de nombreux autres peuples européens, car il recevait un matériau brut très dur (ici le jade ; ‘’D’une grande dureté, le jade est difficile à travailler, requérant différents abrasifs utilisés avec de l’eau pour obtenir le poli exaltant… » -du site stratagemme.com-) pour en faire de magnifiques objets ; il avait donc une très grande maitrise technologique, car ces objets finis paraissent, techniquement et visuellement,  parfaitement équilibrés  Ce jade n’était pas traité en Espagne ou ailleurs, mais spécifiquement en Morbihan, où habitait donc un peuple très avancé, technologiquement et spirituellement, aussi un lien évident existe entre les haches et leur lieu de fabrication (le  fait d’être fabriqué à cet endroit, donnait peut-être à l’objet une plus d’une grande qualité artistique, spirituelle et cultuelle ? Une certaine bénédiction de l’outil ?) D’ailleurs une question peut se poser : Comment ont t’ils été fabriqués ?
Enfin, Madame Emmanuelle Vigier, directrice du musée de Préhistoire de Carnac, fait un lien pour ces « haches » entre la terre et le ciel, en se demandant si on touche à des mythes de création du monde, un lien entre Gaia (ou Gê) et la terre ; et elle a raison de s’interroger dans ce sens et de chercher du côté du symbolisme.
Nous avons été choqué par la tentative de traduction de Gavrinis avec du vieux français par Monsieur Cassen : « … Le toponyme ancien de Gavrinis, gavarnais, renvoi à un vieux français qui veut dire le gouffre… »!! Quid d’une traduction avec la langue bretonne ? Nous sommes bien en Bretagne, pas dans la Creuse ou les Pyrénées ! Pourquoi ne pas choisir le latin ou le vieux finnois ? Et nous avouons que, malgré nos efforts, nous ne voyons pas le rapport avec un gouffre.

Il faut être  de ce pays et plonger dans son histoire, sa langue, sa culture, ses légendes, pour comprendre les mystères des mégalithes, et tout ceci conforte les dires de l’oncle dans ses livres.

De Winston Churchill « Les hommes trébuchent parfois sur la vérité mais la plupart se redressent et passent vite leur chemin comme si de rien n'était. »

Britani terre d’éveil


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