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Questions lecteurs
Réponse à quelques questions

La magie

En persan, mage se disait magis, ou parfois magus, c’étaient des prêtres. Avec mag défini dans le dictionnaire de Le Coathalem comme ‘’nom et verbe, marque la nutrition, ou l’action de nourrir, d’alimenter, d’élever…’’, magis ou magus nous donne ‘’ base de la nutrition ‘’ou ‘’ haute nutrition ‘’,  mais la nourriture étant ici le savoir, la science, la connaissance. Les mages étaient des religieux, savants, prêtres ou astrologues, comme l’étaient nos Dawiders (nous dirions même que c’étaient un autre nom de nos initiés et érudits Dawiders, « deux hauteurs »). Ces grands initiés et érudits nourrissaient l’homme de savoir et de connaissances, mystérieuses pour le commun des mortels ; ils donnaient des réponses à des mystères cachés, ils lisaient l’avenir dans les étoiles ou autres, ils savaient guérir... Puis ce mot a été étendu à tout ce qui est mystérieux ou à des évènements qui se passent et que l’on ne peut expliquer, à des pouvoirs surnaturels…. Le savoir et la connaissance amènent l’élévation de soi, une certaine plénitude, du bonheur et bien sûr une certaine grandeur. Mais très important, la magie peut nourrir, mais il faut comprendre qu'elle peut nourrir aussi bien notre part sombre que notre part lumineuse. La magie peut nourrir soit notre Unité soit notre Dualité. Tout dépend de qui l'utilise et de ce qu'on en fait. En langage des oiseaux La Magie peut se lire : l'âme agit. C'est l'âme qui agit et non pas l'esprit,  donc tout dépend de la grandeur d'âme de celui qui l'utilise.

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L' incarnation

Pour incarnation il faut déjà enlever le -tion- et revenir au verbe.
En effet le suffixe -tion- peut se lire ti-ion, l'écume de la maison, indiquant la conséquence d'une dynamique tout comme l'écume est la conséquence de la dynamique de la vague.
Ainsi il faut revenir au verbe, incarner, qui désigne la dynamique et le nom incarnation qui en est la conséquence.
Incarner se lit in-kar-ne ou in-car-n(e)-e, se traduisant par ‘’moi pas dans le cœur’’.
Pour comprendre cela il faut comprendre la vision des anciens qui considéraient le monde incarné comme un lieu d'enferment éloigné du Ciel et de la Vraie Vie qui est au-delà de la mort. La Vie commencant après la mort.
Le fait de s'incarner éloigne du Ciel, et nous précipite dans la matière loin du Divin. Or le coeur appartient au ciel ( on retrouve cela dans la tradition Chinoise aussi) et il est le logis de l'esprit. Le coeur symboliquement n'appartient pas à la matière.
Quand on s'incarne on s'éloigne du coeur, du Ciel, et la vie est le chemin qui permet d'y retourner. Vivre c'est prendre le chemin du coeur pour le retrouver dans son Unité et ainsi se relier à nouveau au Ciel.
Notre coeur est notre lien au Ciel pas à la terre (la matière).

L'incarnation est en fait l'éloignement du coeur d'où moi pas dans le coeur.

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Chartres

Il faut enlever le H et lire Kar-tre, le seuil du cœur .
Or Chartres était un haut lieu de pèlerinage bien avant le Christianisme. La cathédrale de Chartres est d'ailleurs construite sur un sanctuaire Druidique.
Dans son livre "La guerre des Gaules" (contenu modifié par les moines recopieurs d'où notre suspition quand à la véracité de l'ensemble du contenu), César dit que dans cette région se réunissaient des chefs de tribus pour rendre la justice et prendre des décisions (le bodan de nos Anciens-voir nos livres) ; c'était donc vraiment un très haut lieu, culturel, politique et spirituel, un cœur .

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Question de Christian :
Comme d’habitude, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt vos rajouts dans les décodages de mots et "spiritualité" m’a fait penser à une autre interprétation de Dualité
Rappel du lexique existant:
Dualité, Diu-all-it-é, lect. Inv., ‘en toi autres deux’, ‘en toi deux autres’.
Diu, Di, Bi, Diw, Div, Diou, ‘deux’, Di contracté pour Diou, ne pouvait pas être utilisé sans inverser le sens car il est aussi un
préfixe négatif, la langue a donc intelligemment muté le ‘d’ en ‘b’, Bi, ‘deux’. Diu, prononcé Diou, ‘deux’, p. 152, DictAT [Diu,
nom de nombre, V. Deux.] Diu,Diw, était écrit avec le ‘w’, p. 153, DictAT [Div, nom de nombre qui a, en Léon, un emploi
déterminé. Il sert à former quelques pluriels duels du genre féminins, comme divesker, pour diou esker, ‘les deux jambes’. Il
sert aussi pour compter les heures d’une horloge ou montre : div heur eo, ‘il est deux heures’.] A. Troude nous signale bien la
prononciation Diou qui est celle de Diw, pas de ‘v’, le ‘w’ étant la semi-voyelle ‘ou’.
All, Hall, ‘l’autre’, p. 9, DictAT [All, adj. Autre. En grec Allos.]
It, ‘toi’, ‘à toi’, ‘tu’, p, 579, DictAT [it, pron. pers. sujet. toi.] Comme dans Gan-it, ‘avec toi’, D’it, ‘’à toi’, D’it, ‘à toi’, contraction
de Da It ; Dité, ‘est à toi’, sous-entendu, c’est ton tour ; contraction pour Da-it-é, ‘à toi est’ ‘le tour’.
E, ‘é’, ‘est’, p 178, DictAT [E, part. euphonique qui se place devant certains temps des verbes.]
Mon autre décodage de Dualité qui se décompose peut-être aussi en Du-al-it-é (Ou être dans la négation de l'Ineffable ou de l'évidence) pouvant être interprété en français: dans l’inverse de la pensée suprême.
Dù, Dù(h), ‘noir’, p. 176, DictAT [Du, adj. Noir.]
Al, El, le vieux nom de Dieu.
It, ‘toi’, ‘à toi’, ‘tu’, p, 579, DictAT [it, pron. pers. sujet. toi.] Comme dans Gan-it, ‘avec toi’, D’it, ‘’à toi’, etc.
E, ‘é’, ‘est’, p 178, DictAT [E, part. euphonique qui se place devant certains temps des verbes.]
E, ‘é’, préposition ‘dans’, p. 178, DictAT [E, prép. Marquant l’emplacement. Dans, en.]
En situation de dualité, nous sommes en controverse voire contradiction avec celui qui émet des avis ou positions contraires aux convictions qui sont les nôtres.
Cette inversion de pensée se retrouve, sauf erreur d’interprétation de ma part, dans le raciniel briton du duel: Dufell.
Dù(ff), ‘noir’, le ‘ù’ toujours couvert de l’accent, ‘noir’, p. 176, DictAT [Du, adj. Noir.] Les (ff) sont des stops euphoniques non
employés dans l’usage, comme Le Dùff pour le Dù. S’ils l’étaient, ils auraient le sens de ‘ciel’ avec le ‘e/é’, peu utilisé, Eff, ‘ciel’.
Ell, ‘les dieux’, El : nom donné à l’ineffable, un ange selon p. 183, DictAT[El, s. m. V. Ange.]

Notre réponse sur la dualité :

La définition de base de la « dualité », nous faisons là intervenir le Larousse, est  ‘’le caractère de ce qui est double en soi ou composé de deux éléments de nature différente ‘’, donc bien comme la traduction de notre lexique ‘’en toi deux autres’’. Mais il est vrai, comme vous le remarquez, que Dualité peut aussi se traduire comme  ‘’noir-Dieu-toi-dans’’, ‘toi dans le Dieu noir’, ‘ta partie sombre’, ce qui renvoi à l’opposition au lumineux, donc deux parties, une noire et une blanche qui s’oppose, ou le faux et le vrai, le yin et le yang ; l’être humain est deux, et là nous revenons à la notion de base ‘’en toi deux autres’’ qui peut recouvrir toutes ces doubles oppositions. Nous pensons donc qu’il est plus simple de rester à la traduction de base, mais vous pouvez rajouter la vôtre. Il faut préciser une chose : au terme que vous employez «  la pensée suprême », dans le cadre qui nous occupe nous préférons celui de «  pensée principale » (celle qui, une fois émise, amène la dualité).
Traduire en Du-al-it-é est aussi intéressant. "Toi dans le Dieu noir" exprime que la Dualité venant de l'Unité quitte la lumière du Un pour les possibles ténèbres du Deux. En effet, l'épreuve de la dualité est de se souvenir qu'elle provient du 1. (2=1+1). (Cf. l'article sur Honneur et Doute).
Si la Dualité oublie le Un alors elle sombre dans un 2 déraciné, livré à lui même, s'enfonçant dans le sombre, priant le Dieu Noir.
En Chinois cela s'exprime par "Liang" qui en fonction du contexte exprime soit une dualité positive donc une union (le couple par exemple) soit une dualité négative entrainant la duplicité et la scission mortifère.

Maintenant la Vie étant toujours en recherche de l'Unité et de l'harmonie, la dualité est d'une manière générale plutôt négative d'où la présence du "Dieu noir" dans le mot. Le noir étant l'absence de lumière et la lumière c'est la vie.

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