mots, noms, prénoms 2
Traductions
( certaines traductions proviennent de demande par mail de lecteurs)
Morlaix (traduction transmise au journal Ouest-France le 29/07/05.Cliquez ici
Melissa : mel c'est du jaune pale, sale, ou sali, (mais aussi mélanger ou assembler); lis: le royaume; a: fait. Soit "fait le royaume du jaune pâle ou sali", et donc ça pouvait représenter une personne au teint mat.
Gaël : Il y a eu souvent un "K" à la place du "G" dans des débuts de noms propres. Mais aussi pour imager un état, ici: K(a)= être (état d'être) et Ga= la personne dont on parle. Ceci nous donnerait "la personne dont on parle est près de Dieu", comme un ange, ou une druide, ou une personne travaillant dans un temple, ou une personne très croyante...
Marc : pour nous, ici il manquerait le 'H, soit marc'h=l'étalon, le cheval, fougueux...
Gisèle : manque le "u" gui=le camp, le lieu; gui-is-el-e: "le camp de base de Dieu", ou plus exactement, gui étant un camp de protection, nous aurions "le camp de base sous la protection de dieu" , une capitale, un lieu sacré, ou un village ou lieu particulier, qui c'est transformé en prénom, comme beaucoup de lieus géographiques devenus aussi des noms ou prénoms.
Delphine: trop de doutes, donc nous préférons ne pas traduire, bien qu'il y ait des possibilités.
Estelle : Es "toi" ; tell "élevé" ; e "é" soit : toi-élevé-é, soit "étoile" .
Cédric : beaucoup de possibilité en utilisant les petites racines, mais nous pencherions pour: (Q)Ké-ed-ri-ic: "le petit roi aimé du camp du blé"; le "camp du blé" imageant un lieu de partage, le blé donnant le pain que l'on partageait facilement autrefois; et "ic" étant petit (côté affectif), "ri ic" petit roi aimé. Au tout début, ça a du représenté un roi d'une grande bonté, qui était aimé et qui aimait partager.
Gauvin : pour nous Gauwen, "le camp blanc de l'extrémité" ou "le camp des blancs à l'extrémité, (ou au bout)". C'était probablement le nom d'une tribu ou d'un village, qui est devenu un prénom, et même un nom de personne. Maintenant, pourquoi le blanc? peut-être un signe distinctif, ou une appartenance à la tribu de Gwen (lire notre livre un).
Hedan : "dans le blé", donc un meunier, ou un cultivateur de blé, ou un responsable de semences de blé, en tous les cas, une personne en relation directe avec le blé.
Renée, Ren-é, lecture inversée, ‘dans le règne’ ; Castel, Cass-tell, lect. inv., ‘l’élévation de la colère’. ‘Dans le règne de l’élévation de la colère’. Pour comprendre l’image qu’exprime votre nom, souvenons-nous que nos anciens situaient géographiquement le lieu, en précisant souvent son utilité. Les Castell, les chateaux-forts, se trouvaient sur des élévations et étaient le théâtre de scènes violentes, de ‘colères’. Le Castellum latin vient de nos racines Cass-tell avec le suffixe latin ‘um’.
Paul vient de Paol, ‘barre’, ‘barre du gouvernail’, soit, ‘guide’, ‘dirige’ ; Voir les détails dans le lexique ‘‘La mystérieuse langue-mère’’.
Colléter, Collé-ter, ‘taureau impétueux’. Notons que nos anciens se comparaient à des taureaux, dont ils admiraient la puissance. Nom et prénom (Paul Colléter donnent la phrase : ‘Guide le taureau impétueux’, ‘dirige le taureau impétueux’, ‘maîtrise son corps’.
Hellou, (h)-Ell-ou, ‘les dieux’. El était le Dieu ancien de la Bible, même pour les Hébreux, il est toujours le Dieu bon. Ce nom est au double pluriel par la répétition *consonnale ‘ll’ et par ‘Ou’ pluriel classique des Bretons et des vieux Egyptiens. Le ‘h’ est euphonique surtout utilisé pour débuter un nom propre. Le suffixe pour désigner les anges était Ael, A-El, ‘fait par El’, ‘fait par Dieu’. Notre dictionnaire dit El, ‘ange’. El éloé Israël dit la Bible pour El éol-é Israël, ‘El est le soleil d’Israël’. Bethel, Bet-(h)-El, ‘le monde de El’, ‘le monde de Dieu’, le ‘th’ est le thêta grec qui vaut ‘t’ ; Ce lieu fut consacré par Abraham et Jacob, mais détruit par Juda. Nous trouvons aussi ce nom au Liban, chez les Chrétiens maronites.
Caro ou Kar-o, lecture inversée, ‘contient l’amour’, ‘contient l’affection’. Il s’agit du nom d’un homme bon, qui a du cœur affectif. La langue moderne privilégie le ‘k’, exemple p. 323 du dictionnaire d’aimable Troude ; Karez, ‘parente’, par les racines, Kar-ez, lect. inv., ‘elle amour’, ‘elle affection’, Ez, ‘elle’ est le suffixe féminin de notre vieille langue ; ces racines ont donné le mot français, Caresse. Il n’y a aucun rapport avec le cerf, nos anciens donnaient des noms correspondant aux qualités qu’ils trouvaient chez les hommes, comme d’ailleurs ils le faisaient pour les lieux. Les nôtres n’auraient jamais accepté d’être assimilés aux animaux.
Inizan, Iniz-an, lecture inversée, ‘dans l’île’. Nous pouvons globaliser ce nom : ’îlien. Suivant le rythme prosodique, nos anciens employaient Enez ou Iniz, ‘île’ ; avec le ‘i’, Iniz, En, ‘en’, ‘dans’, va aussi suivre la prosodie et muter en ‘a’, An, ‘dans’, ex : p. 549, dictionnaire aimable Troude : Rosancoat, ros, ann, coat (vieux style) tertre du bois ; Par les racines et parce que le traducteur est de famille de charpentier de marine, Ros ou Roz-an-coat, ‘la roue dans le bois’, le cercle annuel qui permet de connaître l’âge de l’arbre, Rozavel, ‘roue du vent’. N’oublions pas que notre petit peuple a passé plus de 800 ans en Grande Bretagne et surtout en Ecosse dans ses nombreuses îles.
(le) Bouart, Bouar(t), ‘le sourd’, Bou(d)-ar-té, ‘le murmure dessus toi’. Attention ce nom est très particulier parce qu’il contient un jeu de mots : Sourd ‘Bouzart’ ou ‘Bouzard’, mais Bouart, ‘sourd’, était celui qui ne voulait pas entendre et vient de Boud, ‘murmure’, Ar, ‘sur’, ‘dessus’, t, té, ‘toi’ ; la disparition du ‘d’ vient de la volonté de ne créer qu’une seule syllabe. Notre spécialiste en breton ancien, (84 ans) nous dit l’avoir entendu avec ce sens, celui qui murmure pour ne pas entendre, qui ronchonne, celui qui est en contradiction avec l’orateur.
(le) Nigen, prononcé Ni-Guen ou Gwen, ‘le neveu blanc’, ‘l’initié blanc’. Ni, ‘neveu’, était initié par son oncle avunculaire, l’oncle maternel. Nous noterons que tous les grands initiés anciens avaient notre racine ‘Ni’ dans leur nom st. Ninian de Roscoff et d’Ecosse, Niniùs, Dionisos, etc. Avant la fin de l’initiation au voyage vers la fin, – Baie des Trépassés (29), – à Confort-meilars, était offert un foulard de lin fin blanc au nouvel initié, d’où peut-être ce nom ! Nous rappelons que le ‘g’ se prononce toujours ‘gu’, ‘gw’, ce nom de famille vient de Guni où il manque le ‘e’ peut écrit Guen-i, lect. inv., ‘lui le blanc’ qui a donné le nom de famille Kergunic, Ker-guni-ic, ‘maison de lui le petit blanc’ ; Il était le fils cadet de Nephtalie.
Bizen, Bizien, Biz-en, Biz-i-en, lect. inv., ‘dans le doigt’, ‘dans lui le doigt’. Le doigt était synonyme pour nos anciens d’une presqu’île ou d’un cours d’eau. Notons Byzance, dans le doigt européen qui avance vers l’asiatique et Trébizont, Tré-biz-zont, ‘limite du doigt arriver’, qui était le port faisant la limite de l’empire byzantin avant le Caucase. Nous pensons qu’il s’agit d’une famille qui s’est constituée ou possédait une presqu’île.
(la) Presle, pres-lé, ‘l’armoire du serment’ ou ‘des serments’ Prés, ‘l’armoire’, à comprendre comme le lieu clos où sont mis les contrats, les objets précieux, les présents, (notons la racine prés, Prés-en lect. inv., ‘dans l’armoire’.) Lé, ‘serment’ a donné Lés, ‘cour du souverain’, avec le ‘é’ associé au ‘s’, ‘z’ Lé-sé, lect. inv., ‘là le serment’, évidemment fait à la cour du souverain. Il s’agissait sans doute d’une famille qui gardant ces présents et contrats, qui en était la dépositaire. La prèle est une plante tout aussi nuisible que ceux qui traduisent un nom de famille avec cette racine !