Dieu et nos Anciens
Divers 1
L’ancienne filiation d’Israël
« El était Dieu unique de la filiation des Issen, de nos anciens patriarches, d’Israël, du Christ. Non intervenant, ineffable, aimant tant son fils, il lui donna le libre choix. » Les éontred.
Ce court chapitre pour expliquer la vision symbolique que nos anciens avaient de Dieu, l’ineffable.
La Bible utilise plusieurs fois cette phrase : «El élohé Israël. » II y avait là une anagramme volontairement introduite pour nier l’existence de El, l’ineffable, le Dieu unique de nos ancêtres, notre Père : Adad (‘fait Père’) pour les Phéniciens et T(h)ad, ‘Père’ pour les Chaldéens, issus aussi des Issen (voir notre livre I). Les consonnes avaient été interverties, 'El é(h)olé Israël', 'El éole-é', ‘Dieu est le soleil d’Israël'. La représentation du soleil pour symboliser l’ineffable ne pouvait être mieux choisie. Nous l’avons déjà expliqué, le cercle d’or du soleil est lui même ineffable, ‘pi’, son rapport, n’ayant point de fin. Remarquons que nos éontred avaient encore raison en disant :
« L’avancée des sciences sera la clé de la redécouverte de l’histoire de nos anciens.» Nous sommes aussi à un tout autre niveau que le père fouettard jaloux, sanguinaire, punissant et pour nous de ce fait inacceptable car plein d’injustice !
Le soleil matière est pour notre langue éole et le soleil dans sa représentation de Dieu était El. Nous rappelons la phrase que Jules Gros avait relevé chez un célèbre linguiste polonais : « Ces gens qui font d’angélus, El... » Or angélus signale que l’on se met dans la vue du Un ou du haut, puisque (ùs) a aussi ce sens, an-gel-us, soit ‘dans la vue du Un’, le soleil. Gel est prononcé et écrit Gwel, et signifie 'la vue'.
Nous retrouvons le nom de El dans les mots grecs qui font référence à Dieu, H(El)lix, le royaume de Dieu, la grande ourse, comme El-lis pour nous (el=dieu, lis=royaume). Elysée, El-lysé, ‘est ou dans le royaume de Dieu’, le paradis, les champs Elysées. Le soleil se dit H(Eli)os et le Christ fut appelé par les chrétiens grecs le Néo H(Eli)os, le nouveau soleil, pour nous Néu-El (prononcez Néou-El). Ce symbolisme solaire était parfait pour la vraie idée que se faisaient les nôtres de la déité, tout amour et le donnant gratuitement à ses enfants comme le soleil donne sa chaleur; Aussi matériellement, car à l’évidence il est un créateur de vie, é-oll, ‘est tout’. Les frustres ne tentèrent pas de comprendre, ils analysèrent au premier degré en médisant sur le culte du soleil matière.
Pendant toute la genèse, beaucoup de noms de lieux et d’hommes auront El, Dieu, dans leur construction. Il faut faire une différence entre Uel, ‘le haut’, l‘aelwraz ('grand ange'), le U ('le haut') de El Dieu, et El, Dieu, totalement ineffable. Nous trouvons ainsi Bethel et Bethuel, soit ‘est Dieu’ et ‘est le U de Dieu’, Bez-El et Bez- Uel, le (th = z). Pour corrompre le texte on avait simplement mélangé les noms de Uel et de El qui apparaissent pourtant employés séparément dans les textes, (yaweh l’usurpateur devait avoir tout fait).
Beaucoup de théologiens avaient bien remarqué les deux filiations différentes et l’avaient signalé, tel le jésuite Destiennes dans : ‘'Comment la bible a été écrite’'!
Avec grande lucidité, il y montre l’existence de la filiation éloiste et la yawiste, (il utilise exactement ces termes). Après quelques explications démontrant les deux conceptions différentes du culte, il réunissait dans un schéma les deux filiations différentes à la date, si significative pour nous, de 722 avant JC., où il cite la disparition de la filiation éloiste, la nôtre. S. Freud fait aussi remarquer la disparition de nos tribus en 722, date correspondant à la vente ignominieuse (voir livre II "Les secrets de l'Ancien Testament" page 310).
Le Christ, pendant sa vie retransmise par le nouveau testament, est aussi très clair et il montre contre quel dieu il luttait. Au chapitre XV, vs 25, il constatait le résultat de la médisance:
« ... ils m’ont haï sans cause ! »
A qui s’adresse donc les paroles de Matthieu (Maziou) au chapitre XXIV, verset 4 et 5 :
« Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : c’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. »
La filiation du Christ, de notre C’hréistéis lésussi car il était de notre souche bretonne israélite, n’avait absolument rien à voir avec la filiation judaïque qu’il était venu dénoncer pour ses violences. Sur la croix, son cri de douleur est adressé à El, El-i, comme nous l’avons traduit (livre IV), il est à son Père aimant et aussi le nôtre. L’hypocrisie est un péché contre l’esprit et sera donc difficilement pardonnable par l’esprit qui l’a émis.
Alors pourquoi toute cette haine accumulée depuis des siècles et qui nous a déjà mené aux malheurs et qui nous y mènera encore si nous ne voulons pas y mettre un terme? Pourquoi enfin, avait dominé cette filiation que le plus limité des esprits aura pressenti comme trop violente, dangereuse et inacceptable. Pourquoi la trouvons nous associée au message du Christ ? Ecoutons nos anciens :
" Le culte du peuple d’Israël est bien connu des historiens et encore plus des exégètes de la Bible, les deux filiations sont une évidence ! Les esprits se détournent des recherches car les médisants affirmaient que ce culte était celui du soleil, matière. Le pire dans la calomnie étant de dire que ce culte sacrifiait des vies au soleil. La vraie raison de la mise en croix du Christ se situe là ! " Affirmation faite par nos éontred initiés !
Le C‘hréistéis lesussi était dans le culte de El et du symbolisme solaire, il fallait l’accepter comme tel et non adapter son message à l’autre vision qu’il condamnait car bien trop injuste et dangereuse pour l’humanité.
Quand il parlait de l’ancienne loi, il parlait bien sûr de celle d’avant la nouvelle. Or à son époque la nouvelle était celle de yaweh, le diable, meurtrier depuis le commencement, le père du mensonge ! Alors cette nouvelle, pour se défendre, pour ne pas reconnaître ses erreurs qu’il dénonçait, médit et affabula, finissant par atteindre son but, le mettre sur la croix ! La vieille filiation sera ensuite calomniée et salie sans vergogne par des hommes et des cultes qui allaient torturer et brûler les hommes dieux en devenir se moquant ainsi totalement de la loi ' Tu ne tueras point ! ' (Même de toutes les lois !)
Qui donc les avait établi juge sur les autres ? Devant l’injustice une question se pose : Qui d’assez mauvais ? Est-ce la même question qui mena sur le bûcher des hommes comme le Breton Eon de l’étoile ou Giordano Bruno ? Rappelons que Eon fut brûlé à Reims après un procès où on lui reprochait de piller les monastères et les abbayes. Pour le juger, on organisa un concile d’évêques, et, le comble, on déplaça le pape ! Pour un voleur de poules ??? Giordano Bruno fut brûlé parce qu’il voyait la terre ronde et le soleil au centre. Plus sûrement, pour des on-dit destructeurs et médisants. Après un voyage en Bretagne, ne prêchait-il pas la vieille filiation,mettant en garde le saint office sur ce qui l’attendait dans l’autre monde ?
La pensée unique ne peut accepter d’être remise en cause car ses erreurs deviennent des fautes graves. Rappelons aussi le voyage du moine breton Pelasge,(ce nom n’est pas breton mais veut dire blanc en grec, nous dirons donc un Guen, de la famille d’Anna). II alla dans tout l’empire romain pour crier son indignation devant la nouvelle filiation qui se mettait en place ; II affirmait que le péché originel n’existait pas sauf pour créer la peur et mieux dominer l’homme ; II soutenait que l’homme n’a point besoin d’aide de qui que ce soit pour lutter contre le péché, même pas de la déité. Sa campagne fut appelée ‘la contre vérité de la grâce et du libre arbitre’. Tous ces révoltés étaient à l’image du Christ qui se rebella contre l’autorité qui tenait l’homme, dieu et libre, sous le joug. Nous pourrions ainsi beaucoup dire et expliquer des malheurs qui se sont abattus dans ce monde de la violence, mais nous préférons selon les voeux de nos éontred terminer par une mise en garde, la seule méthode qui nous soit vraiment permise.
L‘Awallon(t) est le troisième temps du cycle (voir les détails dans le livre V, dans le mémo), la responsabilisation, où l’homme y élimine les erreurs qu’il avait pu commettre dans le temps du choix, le deuxième, celui où tout est possible pour le meilleur et le pire. Toutes actions négatives commises en son nom propre ou au nom de son équipe seront comptées à l’homme par sa conscience. Au nom du judaïsme et des écrits de Moïse, dans les cultes dits ‘judéo’, on a torturé et brûlé des hommes dieux, il y aura donc damnation de l’âme face à sa responsabilité, soyez donc sans espoir ! Soyez même encore moins pour toute l’hypocrisie accumulée depuis des siècles et qui est un péché contre l’esprit !
Ecoutons encore nos éontred :
" L’homme qui croit en un dieu violent, jaloux, sanguinaire et injuste, sera imprégné évidemment de ce principe, être terrestre, argileux, blâmable, punissable et quelque part haïssable, il se jugera donc lui-même sans concession dans la violence et la peur, et il se punira à la torture du feu des bûchers de l’esprit, attisés par les éternels regrets de sa propre conscience divine ! "
Celui qui croit au Père non intervenant, mais qui a donné, dans son immense et infinie bonté, le choix à l’homme son fils, son image, criera son alléluia de joie en se jugeant, sans concession, certes oui ! Car cela est juste! Car nous sommes dans la logique incontournable qu’a voulu notre Père, mais, bien sûr, ce sera imprégné de tendresse et de compréhension que se jugera cet homme, dieu en devenir, dans un grand espoir d’amour éternel.
Nous n’ avons pas les mêmes valeurs ! Mais nous vous pardonnons pour le mal fait à notre filiation bretonne, à nos anciens et à tous les autres. Votre propre pardon ne concerne que vous-mêmes ici-bas, ensuite il n’existe pas, personne ne l’endossera pour vous.
" Prenez, laissez, rien ne peut être imposé, tout doit être expliqué ! " les eontred